Un peu d'histoire
Au XVII -ème siècle, les frisons étaient recherchés pour leur haute école. Le comte de Newcastle considérait leurs allures hautes et légères comme supérieures à celles des plus fameux chevaux de dressage de l’époque (Danois et Napolitains entre autres).
Au XVII -ème siècle, la race était protégée par des lois et décrets des rois de France et des Gouverneurs qui les représentaient durant l’occupation des Pays Bas. Un système de primes offertes par le roi (déjà à l’époque) fut instauré pour les meilleurs étalons frisons.
En Frise comme ailleurs hélas, la mécanisation des transports et de l’agriculture sonna le déclin des races chevalines, frisons inclus). S’il ne se transforma pas en cheval de boucherie, le Frison connu ce que nous appellerions sa « période agricole » il fut croisé avec des races lourdes. C’est peut-être ce qui l’a sauvé. Entre 1913 et 1916, il ne devait rester plus que trois étalons âgés et une centaine de juments de pure race frisonne (en 1865, les Lois favorisant l’élevage des Frisons avaient disparu). Quelques centaines de passionnés luttèrent cependant pour préserver la race pure, telle qu’on la connait aujourd’hui.
En France aussi, l’A.F.C.F. fut créée le 26 février 1982 par une poignée de passionnés.
La sélection la plus sévère au monde. En effet, le K.F.P.S. (Studbook Royal du Frison Hollandais) a fait le choix de revenir au type d’origine et de l’alléger, SANS APPORT de SANG ETRANGER ce qui, dans une race où la consanguinité est rarement totalement absente (en général, on considère qu’il faut rester en-dessous de 5%) implique une attention particulière dans le choix des géniteurs.
« On tombe en arrêt devant ce très beau cheval noir à nul autre pareil et on décide d’en avoir un !!! ».
Aujourd’hui encore, son port de tête noble, sa docilité naturelle comptent parmi les caractéristiques de la race. De nos jours le Frison idéal mesure entre 1m59 et 1m67 au garrot, noir zain (une cerise en tête est tolérée pour les juments et les hongres ou entiers non autorisés de saillies), c’est un cheval luxueux à la tête noble et fine, au regard expressif, aux oreilles petites et mobiles. L’épaule doit être oblique et de longueur suffisante avec une encolure plutôt verticale, une nuque longue souplement reliée à la tête. Les jambes doivent être assez longues (la longueur des avant-bras est importante car elle conditionne partiellement l’amplitude des allures). Le rein est large avec une croupe bien développée puissante et souple favorisant un bon engagement des postérieurs.
Les membres sont secs avec des articulations fortes, les sabots plutôt larges sont généralement d’excellente qualité.
Idéalement, le frison est doté d’une opulente crinière, même chose pour la queue et les fanons longs et soyeux qui enjolivent ses paturons.
D’un caractère gai, vif, loyal et généreux, le Frison est très intelligent, proche de l’homme, docile mais volontaire.
Noble, fier, il est doté de tempérament, d’un bon caractère et aime travailler. Les étalons eux-mêmes sont notés sur leur caractère !